Interview : Dans le cerveau d’un consommateur de drogue

Une drogue est une substance qui perturbe le système nerveux central et qui modifie les états de conscience. Elle peut être sous plusieurs formes. Dans cet article, nous parlerons d’un consommateur de cannabis.

Je vous donne quelques chiffres juste ici :

source : dianova.org

Et si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, je vous mets la source à la fin de cet article.

Beaucoup de questions se posent autour de la drogue : Comment ? Pourquoi ? … Pour répondre à ces questions, nous allons nous mettre dans la peau d’un consommateur de cannabis que nous allons surnommer “ZdaHeK” (sous sa demande) pour préserver son anonymat. Comme vous l’avez deviné, nous allons l’interviewer.


  • Bonjour, ZdaHeK ! Peux-tu te présenter ? (âge, classe…) 

J’ai 18 ans et je suis en terminale.

  • Quelles drogues prends-tu ? Pourquoi tu n’as pas essayé d’autres drogues ?

Seulement les plus “gentilles” : Shit et Beuh. Je n’ai jamais essayé d‘autres drogues parce que… ça peut paraitre bête mais, pour moi, ça rentre dans la catégorie de drogue “dur” et, même si ce n’est qu’un mot, je n’ai pas envie de rentrer dans ce truc de “j’ai envie d’essayer plus fort”, je n’ai pas envie d’être plus dépendant que je le suis déjà.

  • Cela fait combien de temps que tu en consommes ?

Je dirais que ça fait depuis le début du lycée, c’est-à-dire 3 ans – 3 ans et demi. 

  • Combien tu en consommes ?

Je ne suis pas un fumeur qui va fumer 2-3 joints par jour, je ne suis pas un consommateur journalier. Je suis un consommateur qui en consomme quand j’en ai.
Et en as-tu souvent ?
J’en ai quand j’ai des sous.

  • Pourquoi en prends-tu ? 

Parce que, moi, par exemple, j’aime bien les effets de l’alcool et les effets qui font que je ne suis pas totalement moi-même. J’ai l’impression que mon cerveau se repose. 
Est-ce que tu en prends quand tu es mal ?
Oui, j’en prends quand je suis mal, mais je n’en prends pas parce que je suis mal. Pour moi, quand tu vas mal, ça ne doit pas être une solution car c’est comme ça que je peux rentrer dans la dépendance.

  • Quel effet ça te fait ?

Je ne saurais pas dire quels effets ça me fait exactement. Mais, comme je l’ai dit avant, j’ai l’impression que ça repose mon cerveau, je fonctionne un peu au ralenti et je trouve ça agréable.
Bien-sûr, on connaît tous les effets qu’on voit dans les films, les dessins-animés… Où les gens rigolent, deviennent bêtes, se cognent contre les murs… Disons que je ne me cogne pas contre les murs mais je deviens bête.

  • Te sens-tu dépendant ?

Je pense que je suis dépendant dans le sens où, si j’en ai, je le fume. Mais, si j’en ai pas je vais en avoir envie mais je ne vais pas ressentir un réel manque, je ne me sens pas mal, je me sens bien.
Pourquoi tu continues ?
Parce que j’aime bien.

  • Ton entourage est au courant ?

Oui, la totalité de mon entourage est au courant. Ils le tolèrent sans forcément l’approuver.

  • Le fait de savoir que ce n’est pas du tout bon pour ta santé, ne t’empêche pas d’arrêter ? Pourquoi ?

Non, ça ne m’empêche pas d’arrêter parce que tant que je sais que mon corps continue à être bien, je ne vais pas m’arrêter. Par contre, le jour où je me rends compte qu’il y a réellement un impact sur ma santé, j’arrêterai.

  • Penses-tu arrêter un jour ? As-tu déjà pensé à arrêter auparavant ?

Je ne sais pas si je vais arrêter un jour. Et, oui, j’ai déjà pensé à arrêter mais ça n’a jamais été plus loin que “penser”.

  • Merci d’avoir répondu à mes questions ! As-tu un dernier mot pour nos lecteurs ?

Je dirais que commencer à fumer, c’est pas ouf mais si vous avez déjà commencé, longue vie à vous !


J’espère que cet interview vous a plus, dites-moi ce que vous pensez de ce sujet !

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Sources :

https://weedy.fr/lexique-du-cannabis/

35 commentaires sur “Interview : Dans le cerveau d’un consommateur de drogue

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  1. Personnellement je pense que le sujet est un peu jeune, 18 ans, qui a commencé début du lycée et qui ne ressent pas vraiment de manque… c’est pas un drogué pour moi.
    A ce niveau je ne vois pas la différence d’avec un consommateur d’alcool.
    On ressent quand même par cet interview une certaine banalisation de la chose, et j’avoue avoir un peu peur pour mon fils qui va bientôt aller au lycée…

    Ce que j’en pense… chacun fait ce qu’il veut, mais je pense que concernant le cannabis c’est faire beaucoup de bruit, alors que l’alcool est autorisé. Je suis pour la légalisation et l’encadrement. ( Avec plein de taxe ).
    Concernant les autres drogues c’est bien évidemment une autre histoire.

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    1. Pour rappel, j’ai interviewer un consommateur de cannabis et non un drogué (en effet, on être un consommateur sans être drogué, dépendant).
      Et j’ai pris un sujet dans la catégorie jeune car ils sont très touchés.
      J’aurai du le préciser dans mon article ^^’

      Quand je suis entrée au lycée, il y a eu beaucoup de tentations avec la drogue, malheureusement. Je comprends que tu ais peur pour ton fils.

      Merci d’avoir donné ton avis !

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      1. Ha mais ce n’était pas une remarque négative, je trouve ton article très bien, et l’interview très intéressant. C’est juste que personnellement j’aurais aimé avoir aussi l’avis d’un consommateur de longue date, ou encore d’un consommateur d’un autre type de drogue.
        Maintenant le sujet jeune reste très intéressant et tout à fait pertinent, car oui ils sont de plus en plus touché.

        Je dois avouer que au lycée je n’ai pas remarqué autour de moi de la drogue maintenant j’ai toujours été très solitaire, et mon fils n’a pas vraiment un réseau étendu autour de lui. Par contre c’est lors du service miliaire obligatoire ( la journée, je ne sais plus le nom que cette merde avait) que l’on m’a proposé un joint. Moi qui venait de ma campagne j’ai halluciné, et j’ai refusé gentiment.

        En tout cas vraiment ne prend pas ce que j’ai dit négativement, tu as fait du très bon travail et je trouve cela intéressant. Car on doit en parler.

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  2. Sujet intéressant et délicat aussi.
    C’est un peu comme pour tout, il y a l’occasionnel, puis le quotidien, puis l’accro qui ne se rend pas compte, puis l’accro tout court.
    Pour ma part je pense que c’est aussi dangereux que l’alcool. On le sait maintenant la drogue comme l’alcool comme la malbouffe d’ailleurs ont des répercutions sur le corps mais aussi sur le cerveau.
    Après libre à chacun de faire ce que bon lui semble. Nous sommes les seuls responsables de notre vie.

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  3. hello cindy, le cannabis endort le cerveau. quand je vois les ravages qu’il peut faire sur certaines personnes, je suis choquée de voir autant de banalisation sur la prise de cette drogue. il y a tellement de choses plus intéressantes et saines à faire pour reposer son cerveau … c’est bien dommage …

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  4. Je trouve ce type d’interwiew interessante , après je pense qu’il en consomme pour l’instant mais il est dans la catégorie jeune a voir par la suite quand il aura un travail , une vie de famille..

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  5. Merci pour l’interview intéressante. Pour ma part, je connais un fumeur du soir journalier (depuis l’adolescence) qui, avec les années, ne parvient pas à stopper cette consommation malgré les dépenses que ça engendre et tout en connaissant les problèmes de santé auxquels ça peut conduire. La dépendance est donc là.

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  6. Très intéressant, le sujet est jeune mais justement je trouve que c’est une bonne chose de lui poser ces questions car ça le pousse à réfléchir sur sa propre consommation et je pense que ça aide à la garder sous contrôle.

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  7. Intéressant cet avis, je l’ai lu avec grand intérêt car justement mou c’est l’enfer inverse je déteste sentir ma tête au ralenti ou ne pas être moi même ! Je ne bois pas, fume pas, ni ne me drogue, quand on est jeune on passe pour anormal… C’est pas un souhait d’être différente ce n’est juste vraiment pas mon truc, si j’adhère pas je ne ferais pas pour faire comme les autres. Le grand problème c’est surtout pour toute chose quand on tombe dans la dépendance, je ne jugerai personne à ce sujet, il y a un tas de petits plaisirs dans la vie, le tout est de bien doser ce qu’on aime. L’excès tue tout le schéma.

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  8. Intéressant cet avis, je l’ai lu avec grand intérêt car justement moi c’est l’enfet inverse, je déteste sentir ma tête au ralenti ou ne pas être moi même ! Je ne bois pas, fume pas, ni ne me drogue, quand on est jeune on passe pour anormal… C’est pas un souhait d’être différente ce n’est juste vraiment pas mon truc, si j’adhère pas je ne ferais pas pour faire comme les autres. Le grand problème c’est surtout pour toute chose quand on tombe dans la dépendance, je ne jugerai personne à ce sujet, il y a un tas de petits plaisirs dans la vie, le tout est de bien doser ce qu’on aime. L’excès tue tout le schéma.

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  9. Intéressant cet avis, je l’ai lu avec grand intérêt car justement moi c’est l’effet inverse, je déteste sentir ma tête au ralenti ou ne pas être moi même ! Je ne bois pas, fume pas, ni ne me drogue, quand on est jeune on passe pour anormal… C’est pas un souhait d’être différente ce n’est juste vraiment pas mon truc, si j’adhère pas je ne ferais pas pour faire comme les autres. Le grand problème c’est surtout pour toute chose quand on tombe dans la dépendance, je ne jugerai personne à ce sujet, il y a un tas de petits plaisirs dans la vie, le tout est de bien doser ce qu’on aime. L’excès tue tout le schéma.

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  10. Intéressante cette interview. A mon avis, c’est comme tout, si c’est consommé avec modération, les effets ne sont pas plus néfastes qu’un verre de vin. Il faut se rapeller que l’alcool était une drogue illégale il n’y a pas si longtemps 😉 Il serait intéressant par contre de savoir quels sont les effets d’une consommation régulière sur le long terme.

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