Interview d’un jeune auteur, Aurélien Villeneuve

Aujourd’hui, je vous présente une interview avec Aurélien Villeneuve, auteur de La lumière écarlate (Pour lire ma chronique littéraire, cliquez ici).

À la fin de l’article, je vous partagerai les contacts de notre auteur.

Il faut savoir que cette interview a été écrite sur un enregistrement : J’ai rencontré Aurélien Villeneuve en personne et j’ai enregistré la séquence.

J’aurais bien voulu vous partager l’audio mais la rencontre s’est faite dans un bar et il y avait trop de bruits autour.

---

Écris en gras et rose (du moins, ça dépend) : C’est moi qui parle

Écris en simple et noir : C’est Aurélien Villeneuve

---

Bonjour Aurélien ! Peux-tu te présenter ?

Bonjour Cindy ! Je m’appelle Aurélien Villeneuve, j’ai 21 ans et je suis aide-soignant.

Quelles études as-tu faites ?

Je suis allée en BAC PRO ASSP (Accompagnement, Soins et Service à la Personne), puis j’ai fait une formation d’aide-soignant.

Veux-tu te lancer entièrement dans l’écriture ou ça continuera à être un passe-temps ?

Je n’ai pas l’intention de vivre de mon écriture mais j’ai tout de même envie de continuer et de me lancer entièrement tout en gardant mon métier d’aide-soignant.

Ça fait combien de temps que tu écris ?

Ça va faire… 6 ans que j’écris.

Pourquoi as tu commencé l’écriture ?

J’ai commencé l’écriture car j’ai une amie qui m’a dit un jour : « Commence à écrire car je ne veux plus que tu me racontes des histoires ». Elle m’a dit ça parce que je lui racontais beaucoup d’histoires à l’oral. Elle appréciait vraiment mes récits, alors elle m’a  conseillée de les mettre sous forme d’écrit.

Et c’est grâce à elle et à son soutien que je me suis lancé dans l’écriture. J’en  profite pour te remercier encore pour tout ceci Charlie. 

Combien de temps il t’a fallu pour écrire le tome 1 de La lumière écarlate ?

C’est assez compliqué car la création de ce roman à une longue histoire qui s’étale sur plusieurs années. Mais sinon en terme de rédaction pure, cela a pris deux mois. Mais la construction globale de La lumière écarlate m’a pris en tout et pour tout… 5 ans.

Comment as-tu eu l’inspiration et la motivation pour écrire ton premier livre ?

Comme je l’ai dit, cette histoire a été construite sur plusieurs années et de ce fait, le tout premier chapitre a été écrit en 2014 dans le cadre d’un devoir de français où il fallait s’inspirer d’une peur ou d’un cauchemar pour écrire une nouvelle. Mais quelques années plus tard, en 2020, l’inspiration m’est venue de l’amour. C’est un peu bizarre à dire, surtout parce que mon premier livre c’est de l’horreur, bien sanglant. Mais, en fait, vu que cette personne dont j’étais amoureux lisait chaque chapitre et que ça lui plaisait, je me suis dit “vas-y, continue, continue, continue” et elle me demandait la suite à chaque fois. Ça me faisait vraiment plaisir et ça m’apportait cette inspiration. Il fallait à tout prix que je l’impressionne sur les chapitres parce que c’est le genre de personne qui kiffe l’horreur et qui est très difficilement impressionnable. Ça a été un vrai challenge. 

Est-ce que tu as fini par réussir à impressionner cette personne ?

Oui, j’ai réussi à l’impressionner. Bon la suite appartient à l’histoire de ma vie. Et je ne préfère pas entrer dans les détails. Mais bon, l’amour ça va ça vient. 

Tu es un jeune auteur, est-ce qu’on te l’a dit souvent ? Est-ce que l’on t’a plus découragé ou encouragé pour l’édition de ton premier roman par rapport à ton âge ?

On m’a fortement encouragé dans l’écriture de mon premier roman car je suis jeune justement, et parce que ce n’est pas banal.

Est-ce qu’il y a des éléments ou des personnages qui sont la représentation de ta vie ? Si oui, quoi ?

Alors… Oui. Il y a un personnage en particulier mais je ne le dirais pas sinon ça spoil le roman (Si tu as lu le roman et que tu veux en savoir plus, CLIQUE ICI pour connaître ce fameux personnage et pourquoi). Sinon, il y a d’autres personnages comme Mr Ted qui est un antagoniste ET l’allégorie de la gentillesse mais poussé à son paroxysme (vraiment très malsaine) qui est du coup la représentation de ma gentillesse. Ma gentillesse n’est pas malsaine, hein ! Ce n’est que le personnage qui est malsain !

As-tu des regrets dans l’écriture de ton premier tome ou as-tu des choses que tu aurais voulu améliorer ?

Oui, j’ai beaucoup de choses que j’aurais voulu améliorer. C’est un peu bizarre mais j’ai relu mon premier tome entièrement en décembre (pour écrire le second) et j’ai vu pleins pleins pleins d’erreurs de langage et surtout plein de répétitions comme le mot “merde”.

Si je peux me permettre, il y a beaucoup de fois où le personnage s’urine dessus… Donc pipi-caca… *rires*

Je tiens d’ailleurs à préciser que je n’ai pas de problème avec le caca (parce qu’on me l’a demandé plusieurs fois). Et il n’y a pas beaucoup de blagues “pipi-caca”… C’est vrai qu’il y a beaucoup de fois où Sacha veut se pisser dessus.

Je joue beaucoup dessus car j’étais quelqu’un qui était assez peureux (très très peureux). Et on va pas se mentir, se faire dessus c’est honteux, mais je trouve que c’est  aussi la marque d’un sentiments fort de peur.

Comment as-tu trouvé la couverture de ton premier tome ?

C’est la maison d’édition qui m’a demandé de décrire exactement ce que je voulais comme couverture. J’ai fait une description qui, pour moi, me paraissait grossière (un jeune homme habillé d’une chemise, tenant un couteau dans sa main gauche et avançant dans un couloir d’un manoir éclairé d’une lumière écarlate dans son dos), donc je m’attendais à un truc horrible. Mais… Waouh ! Elle est magnifique en vrai.

{Je lui ai demandé de prendre son livre} Qu’est-ce que ça te fait de tenir entre tes mains ton premier roman édité et publié ?

Je suis très… heureux. Genre, c’est f… c’est fou ! {il était sous le coup de l’émotion} Je ne m’attendais pas à ça. Ça fait quelque chose qui est indescriptible. Vraiment, je ne pourrais pas le décrire, c’est… Je ne peux même pas dire si c’est magique, c’est autre chose. Mais c’est un sentiment qui se rapproche de la plénitude.

Parlons maintenant du tome 2, quand sortira-t-il ?

Le second tome de La lumière écarlate n’a malheureusement pas de date de parution car je rencontre des difficultés auprès de ma maison d’édition. Cela rend incertain une fenêtre de sortie pour l’année 2023 mais je peux vous attester que cette suite sera belle et bien publiée.

Est-ce qu’on pourrait en savoir plus sur le tome 2 ? Pour nos lecteurs et… Pour moi ?

Bien sûr ! Ce tome 2 est la suite directe du tome 1. Je préfère le préciser parce que par rapport au tome 1, ça change beaucoup :  les environnements, les situations et les personnages. Dans ce second tome je vous garantis que vous allez suivre les mêmes personnages. Ceux-ci seront confronté à l’inimaginable et devrons faire face à un danger sans pareil. Un danger qui guette tout un chacun. 

Il y a aussi cette quête qu’un des personnages principaux commence à la fin du tome 1, cet objectif où il se dit qu’il doit retrouver une certaine chose, eh bien on suivra totalement cette quête de long en large. Il y aura aussi un grand événement qui ne touchera pas que les héros… Un évènement d’une grande ampleur qui touchera le monde entier. Oui je sais, je reste vraiment flou dans mes explications et elles sont presque incompréhensibles, mais il est difficile de vous expliquer ce qui arrivera dans cette suite sans vous en révéler de trop. Je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais en tout cas c’est certains, Il y aura pleins de surprises !

À part la suite de “La lumière écarlate”, as-tu d’autres projets d’écriture ?

Oui, j’en ai encore beaucoup ! J’ai un roman qui fait “suite” à un événement dans La lumière écarlate mais qui n’est pas du tout liée à l’histoire. C’est juste un événement que je voulais creuser. Je le ferai dans le prochain roman qui portera sur les rêves et les cauchemars. Je vais commencer à l’écrire bientôt.

J’ai aussi une autre idée de roman qui n’a strictement rien à voir, qui n’est pas horrifique et qui est un peu plus doux, on va dire.

Tu as l’air d’écrire beaucoup d’histoires sur la peur, ce qui me vient à une question : Quelle est ta plus grande peur ?

Ma plus grande peur, c’est moi. C’est un peu bizarre à dire mais j’ai peur de ce que je peux faire, des mauvaises décisions que je peux prendre et de comment je vais gérer tout ce qu’il va se passer plus tard dans ma vie. J’ai peur de… de moi. Parce que le plus grand ennemi que nous avons selon moi, c’est nous-même.

Mais je m’aime, hein. Je préfère le préciser au cas où. *Rire*

Quels conseils donnerais-tu à toutes les personnes qui aimeraient se lancer dans l’écriture ?

Écrivez. Je sais, c’est un conseil un peu nul, hein ! Mais écrivez. Que ce soit mal écrit ou autre, écrivez, faites le lire. Les personnes qui liront vos histoires (fantastiques, biographiques ou autres), elles pourront vous donner des petits tips pour vous améliorer. Plus vous allez écrire, plus vous allez vous améliorer. Surtout, n’hésitez pas, n’ayez pas peur, ne craignez pas le regard d’autrui, le jugement de l’autre. En tant qu’auteur (ou pas), il faut accepter les critiques, ce n’est pas grave. La critique vous permettra de vous améliorer et notamment si vous voulez vous faire éditer, n’hésitez pas, envoyez vos manuscrits : il y a pleins de maisons d’éditions. Il y en aura forcément une qui prendra votre manuscrit et qui vous élèvera et vous publiera.

Est-ce que tu as reçu beaucoup de critiques négatives envers ton premier roman ?

Oui, j’ai eu beaucoup de critiques négatives sur, comme je l’ai dit auparavant, la répétition de certains mots. Des critiques qui m’ont dit que ça se voit que c’est mon premier roman parce que je suis dans une certaine forme de répétition parce qu’on dirait que je ne suis pas assez confiant en moi et en ma plume. Et c’est vrai, je n’étais pas assez confiant. C’était compliqué.

Mais j’ai eu aussi beaucoup de critiques positives qui étonnement venaient, pour la plupart, de personnes qui n’aiment pas ce genre de lecture. Ce sont cet ensemble de critiques ( négatives et positives ) qui m’ont permis de m’améliorer sur ce second tome que je rédige actuellement. 

Nous arrivons à la fin de cet interview, as-tu un dernier mot à faire partager à nos lecteurs ?

Un dernier mot… Qu’est-ce que je pourrais vous dire à part… Lisez et écrivez ! Kiffez votre vie et kiffez votre imaginaire ! Surtout, ne bloquez jamais votre imagination.

Merci à Aurélien d’avoir accepté de faire cette interview !

Merci à toi pour cette agréable discussion ! Et surtout merci à vous de lire cette interview.

---

Vous pouvez retrouver Aurélien sur Instagram : @aureo_san (clique !)

• Instagram

---

• Instagram
• Facebook
• Pinterest

-et tu peux aussi m’envoyer un mail : cplumee@gmail.com

Enfin, tu peux t’abonner à ce blog pour recevoir un mail à chaque sortie d’article !